Bruno Monnier a créé Culturespaces en 1990 et en a fait l’un des premiers opérateurs culturels en France et à l'international.
Bruno Monnier est le fondateur du groupe privé Culturespaces, spécialisé dans la gestion complète de monuments historiques et musées, la création de centres d’art numérique et la production d'expositions immersives. En 1990, il crée
Culturespaces qui est devenu, 30 ans plus tard, le premier opérateur culturel privé français à l'international.
Le ministère de la Culture
Diplômé de Sciences-Po Paris, de l’Université Paris II Assas et du MBA HEC, et passionné d’histoire de l’art, Bruno Monnier entre en 1986 au Ministère de la Culture comme chargé de mission pour animer la commission Patrimoine 2000 et réorganiser le Château de Versailles. Confiée par Philippe de Villiers alors secrétaire d’Etat à la Culture et à la Communication en octobre 1986, la mission « Projet pour Versailles » a débouché sur la création d'un établissement autonome – l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles – avec une nouvelle politique d’accueil du public, de valorisation et d’expositions.
Le conseil
En 1988, il quitte le Ministère de la Culture et créé
Culturespaces, département de conseil et d’ingénierie culturelle d’Havas. Culturespaces conseille les collectivités territoriales, les propriétaires privés, et les établissements publics, dans la mise en valeur et la gestion de leurs monuments et musées et participer ainsi au développement culturel et touristique des territoires.
La gestion déléguée
En 1990, Culturespaces, inspiré du modèle anglo-saxon où la plupart des monuments et musées sont gérés par des organismes privés, devient une société filiale d’Havas, du Crédit National et du Groupe Suez devenu Engie. Il signe son premier contrat avec la ville d’Avignon pour la gestion du Palais des Papes qui s’achève en 2000. En 1992, l’Académie des Beaux-Arts lui confie la gestion complète de la
Villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat dont il fait restaurer les jardins.
Il se verra successivement confier :
- Le
Château des Baux-de Provence en 1993 par la Commune des Baux-de-Provence
- Le
Musée Jacquemart –André à Paris en 1994 par l’Institut de France, musée fermé depuis 3 ans, qu’il met en valeur et réouvre en 1995 avec des expositions temporaires régulières
- Le
Château de Valencay en 1996 par le Syndicat mixte du Château de Valencay (jusqu’en 2007)
- Le
Musée National de l’Automobile – Collection Schlumpf à Mulhouse en 1999 par l’Association pour la gestion du Musée National de l’Automobile (jusqu'en 2021)
- La
Villa Grecque Kérylos à Beaulieu sur Mer en 2001 par l’Institut de France (jusqu’en 2015)
-
Le Théâtre Antique d’Orange et le Musée Municipal d’Orange en 2002 par la ville d’Orange (jusqu'en 2022)
- Le site du
Champ de bataille de Waterloo en Belgique en 2004 par l’Intercommunale 1815 la région wallonne (jusqu’en 2013)
-
La Cité du Train à Mulhouse en 2004 par l’Association du Musée du chemin de fer
-
Les trois monuments romains de la ville de Nîmes (les Arênes, la Maison Carrée et la Tour Magne) en 2005 par la Ville de Nîmes (jusqu'en 2021)
-
Les Carrières des Lumières aux Baux-de-Provence en 2012
-
Le Musée Maillol à Paris en 2016 (jusqu'en 2020)
-
Les Bassins des Lumières à Bordeaux en 2018 par la Ville de Bordeaux
Il développe un modèle performant de gestion culturelle et économique des établissements culturels qui place l’expérience des visiteurs au centre du système, ne reçoit aucune subvention publique de fonctionnement et dégage des ressources pour restaurer les bâtiments et collections.
Une Fondation pour les enfants éloignés de la culture
En 2009, Bruno Monnier crée la Fondation Culturespaces, aujourd’hui devenu le
Fonds de dotation « Culture pour l’enfance ». Sa mission est de favoriser l’accès aux arts et au patrimoine et combattre l’exclusion culturelle dont sont victimes certains enfants malades, en situation de handicap ou fragilisés par la pauvreté et l’exclusion sociale.
En 2023, près de 13 000 enfants sont accueillis dans des ateliers et dans les sites Culturespaces.
La restauration d’un monument historique et la création d’un centre d’art : l’Hôtel de Caumont
En 2013, il crée avec Culturespaces à Aix-en-Provence, la ville de sa jeunesse, un nouveau lieu de culture : il acquiert et restaure un Monument Historique,
l’Hôtel de Caumont, et le transforme en centre d’art qui ouvre au public au printemps 2015. Le lieu accueille chaque année deux expositions temporaires et reçoit 350 000 visiteurs. Avec plus de 300 000 visiteurs en 2019, Caumont - Centre d'art est aujourd'hui l’un des premiers établissements culturels de la région.
En 2012, il se voit confier par la commune des Baux-de-Provence d'anciennes carrières où il créé les "Carrières des Lumières".
En parallèle de l’activité historique de gestion de monuments, musées, centre d’art et expositions temporaires traditionnelles, Bruno Monnier décide de développer une nouvelle génération de centres d’art numériques en France et à l’international, avec des expositions numériques immersives.
La création d’un centre d’art numérique à Paris : l’Atelier des Lumières
En 2015, il crée à Paris son premier centre d’art numérique : l’
Atelier des Lumières, dans une ancienne fonderie du 11e arrondissement qu’il restaure et équipe entièrement. Le centre d’art ouvre au public le 13 avril 2018 avec l’exposition numérique immersive « Gustav Klimt ». Il accueille plus d’un million de visiteurs par an.
En 2017, il noue un accord de franchise avec l’entreprise coréenne T-Monet, pour créer un nouveau centre d’art numérique sur l’île de Jeju en Corée du Sud :
le Bunker de Lumières pour y accueillir ses expositions numériques. Il inaugure en 2018 et accueille pour sa première année 560 000 visiteurs. Puis, dans le cadre du même accord, est ouvert en 2022 à Séoul
le Théâtre des Lumières.
En 2018, Bruno Monnier et le maire de Bordeaux, signent un contrat pour la création d’un grand centre d’art numérique dans l’ancienne base sous-marine, appelé les
Bassins des Lumières, et consacré à d’immenses expositions numériques immersives. Il ouvre au public en 2020 et accueille, malgré la pandémie, 100 000 visiteurs par mois.
En 2020, Bruno Monnier signe avec le groupe américain IMG-Endeavour un accord de joint-venture à 50/50 pour la création d’
un grand centre d’art numérique à New-York à Tribeca : le Hall des Lumières, qui est inauguré en 2022. Il passe un accord de franchise pour l’ouverture d’un centre d’art numérique à Dubaï,
l'Infinity des Lumières, qui ouvre ses portes en juillet 2021. N’ayant pas trouvé un public intéressé par l’histoire de l’art, il doit refermer ses portes en 2023.
En 2021, Bruno Monnier lance la création d’un centre d’art numérique à Amsterdam dans une ancienne usine, dans le Cultuurpark de Westergas, la
Fabrique des Lumières qui ouvre en 2022 et accueille près de 600 000 visiteurs par an.
En 2022, il lance le projet du
Port des Lumières à Hambourg dans le nouveau Uberseequartier, aménagé par Unibail-Westfield, qui doit ouvrir en 2025.
En 2023, il ouvre à Dortmund, le
Phoenix des Lumières dans l’ancienne chaufferie de l’usine sidérurgique Phoenix et accueille très vite 500 000 visiteurs par an.
En 2025, Bruno Monnier fait part de sa volonté de quitter ses fonctions après 34 ans d’engagement au service de la culture. Il continuera à accompagner la société dans ses prochains défis en tant que Président du Conseil de Surveillance. Il continue également de présider le fonds de dotation Culture pour l'Enfance et se consacre pleinement à son château historique de Boutemont.
Culturespaces est devenu un opérateur culturel unique dans l’univers du numérique : équipes spécialisées et savoir-faire complet combinant design et création de centres d’art numérique, maîtrise technologique pour la diffusion des expositions, production et catalogue d’expositions numériques immersives, présentation d'artistes classiques, modernes et contemporains, implantation à l’international.
En 30 ans, Bruno Monnier a fait de Culturespaces un groupe de 300 collaborateurs dont les résultats ont permis un développement régulier et innovant. Opérateur culturel expérimenté sur les monuments, musées et expositions, avec plus de 100 expositions temporaires réalisées, Culturespaces est aussi un opérateur unique dans l’univers du numérique culturel. Il accueille dans 2 musées et 8 sites numériques 4 millions de visiteurs par an. Avec une implantation dans 5 pays et un C.A. de 100 millions €, il est devenu le premier opérateur culturel français à l'international.
Au titre du Ministère de la Culture, Bruno Monnier est Chevalier de la Légion d'Honneur et Chevalier des Arts et des Lettres.